Former des horlogers

Pratique et théorie. Les deux versants de l’apprentissage du métier d’horloger

Dès 1824, le programme des Ecoles d’horlogerie vise à former des artisans complets pour la haute horlogerie. Depuis lors récurrente, la discussion sur le type d’ouvriers à former détermine la physionomie des cursus. En arrière-plan s’inscrit la querelle entre les tenants de la tradition, dont le modèle demeure le cabinotier, image d’Epinal de l’artisan maîtrisant entièrement son art, et les modernisateurs, plus ouverts aux procédés mécaniques et à l’enseignement de la montre courante, ouvrant la porte à des apprentissages plus rapides.

Prohistoire (Gérard DUC)

Former des horlogers

Pratique et théorie. Les deux versants de l’apprentissage
du métier d’horloger

Dès 1824, le programme des Ecoles d’horlogerie vise à former des artisans complets pour la haute horlogerie. Depuis lors récurrente, la discussion sur le type d’ouvriers à former détermine la physionomie des cursus. En arrière-plan s’inscrit la querelle entre les tenants de la tradition, dont le modèle demeure le cabinotier, image d’Epinal de l’artisan maîtrisant entièrement son art, et les modernisateurs, plus ouverts aux procédés mécaniques et à l’enseignement de la montre courante, ouvrant la porte à des apprentissages plus rapides.

Prohistoire (Gérard DUC)

Épisode 2 – Narration

Comment imaginer aujourd’hui un apprentissage sans cours théoriques?

A ses débuts, l’Ecole d’horlogerie se contente d’être une école pratique, sur le mode traditionnel issu des anciennes corporations, où un maître transmet le savoir à son ap-prenti, y compris les bases théoriques.

Dès 1830, la nouvelle Ecole industrielle propose cependant ses leçons théoriques, y compris aux apprentis horlogers de manière facultative.

Durant la seconde moitié du 19e siècle, alors que la mécanisation de la production avance, la grande crainte de certains est de voir l’Ecole d’horlogerie se contenter de former des brigades de manoeuvres qui viendraient grossir les contingents d’ouvriers d’usine. Il est dès lors nécessaire de combler les lacunes provenant d’un enseigne-ment primaire souvent défaillant. En 1870, il est ainsi décidé de rendre obligatoire certains cours de l’Ecole industrielle, soit le français, l’arithmétique, l’algèbre, la physique, la géométrie et le dessin technique.

Dès 1874, les cours théoriques sont organisés à l’interne de l’école, prévus spéci-fiquement pour des apprentis horlogers. Il en va ainsi ainsi par exemple du cours ma-gistral de théorie d’horlogerie, dont les tentatives d’organisation du début des années 1840 n’avaient pas été concluantes. Jusqu’en 1889, Joseph Rambal est chargé d’en-seigner cette matière, publiant son cours cette année-là: son Enseignement théorique de l’Horlogerie demeure l’incontournable de générations d’apprentis horlogers.

Prohistoire (Gérard DUC)

Taser 2 : Pratique et théorie. Les deux versants de l'apprentissage du métier d'horloger.
Teaser 2 : Pratique et théorie. Les deux versants de l'apprentissage du métier d'horloger

Illustrations Fabian Menor

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